Pour r�utiliser une formule d�j� utilis�e par Chaipluquis pour parler de Ch�pluki, il y a deux types de lecteurs de Paviot : ceux qui l'adorent, et ceux qui ne l'ont pas encore lu.
Nous souhaiterions que la deuxi�me cat�gorie vienne rapidement � s'�teindre.

Que dire de lui ? On en entend souvent parler, mais toujours d'une fa�on discr�te, de bouches � oreilles, timidement. On entend dire qu'il s'agit d'un des �crivains les plus prometteurs de sa g�n�ration. On entend dire que ses romans sont plut�t d�cal�s. On entend dire qu'il est bretons, et qu'il �crit vraiment bien, malgr� �a. On entend aussi dire qu'il a �t� un mec formidable jusqu'au jour de sa naissance. On lui en voudrait de ne pas continuer.

Il commence en 99 en publiant Les Villes sont trop petites au Serpent � Plumes. On le remarque. "On a l'impression d'entendre une vraie voix. Ca change du jeunisme ambiant, des livres soi-disant d�chir�s gargaris�s de teufs, d'alcool et de dope..." (Eric Loret, Lib�). En 2000, c'est le tour de son dernier roman : Le ciel n'aime pas le bleu. Rural. Moderne. Brutal. Fin. C'est incontestablement un �crivain qu'il faut lire, ses premiers livres annoncent d�j� une oeuvre.

F.Z.