Portrait de Philippe Besson

à lire : En l'absence des hommes (Prix Emmanuel Roblès), Son frère. (Julliard).



vous vous décrivez comme : je ne me décris jamais.



littératures : Proust, Rimbaud et Duras.



où et comment écrivez-vous : pour le premier, dans toutes les villes du monde (Hong-Kong, Shangaï, Buenos Aires…) ; pour le second, dans mon bureau, sur une table en verre face à la fenêtre.



table de chevet : je n'ai pas de table de chevet mais je suis en train de lire Le Dehors d'Arno Bertina (Actes Sud).



scène érotique du cinéma préférée : Rita Hayworth enlevant ses gants dans Gilda.



musique : " Nuit et brouillard " de Jean Ferrat.




coin de Paris : un café bruyant à côté d'un zinc.



ce que vous détestez en vous : l'intégralité de mon corps.



ce qui vous flatte le plus : mon nom sur la couverture d'En l'absence des hommes.



le moment le plus embarrassant de votre vie : la première fois que j'ai acheté un magazine de cul et qu'on me l'a refusé parce que j'avais quatorze ans.



votre plus gros mensonge : mentir m'épuise. " La vérité exige moins d'efforts " (phrase de Vincent dans En l'absence des hommes.)



si vous étiez invisible : je regarderais davantage les garçons que je ne le fais.



si vous étiez du sexe opposé : je penserais à en changer (je dirais la même chose si j'étais une femme).



phrase fétiche : " Je crois que c'est toujours la légèreté qui nous sauve. "



projets à court terme : faire des courses, il n'y a plus rien dans le frigo.

Minh Tran Huy


Philippe Besson
Ed.
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