But who is mister Paviot ?

Portraits
Pour réutiliser une formule déjà utilisée par Chaipluquis pour parler de Chépluki, il y a deux types de lecteurs de Paviot : ceux qui l'adorent, et ceux qui ne l'ont pas encore lu.
Nous souhaiterions que la deuxième catégorie vienne rapidement à s'éteindre.

Que dire de lui ? On en entend souvent parler, mais toujours d'une façon discrète, de bouches à oreilles, timidement. On entend dire qu'il s'agit d'un des écrivains les plus prometteurs de sa génération. On entend dire que ses romans sont plutôt décalés. On entend dire qu'il est bretons, et qu'il écrit vraiment bien, malgré ça. On entend aussi dire qu'il a été un mec formidable jusqu'au jour de sa naissance. On lui en voudrait de ne pas continuer.

Il commence en 99 en publiant Les Villes sont trop petites au Serpent à Plumes. On le remarque. "On a l'impression d'entendre une vraie voix. Ca change du jeunisme ambiant, des livres soi-disant déchirés gargarisés de teufs, d'alcool et de dope..." (Eric Loret, Libé). En 2000, c'est le tour de son dernier roman : Le ciel n'aime pas le bleu. Rural. Moderne. Brutal. Fin. C'est incontestablement un écrivain qu'il faut lire, ses premiers livres annoncent déjà une oeuvre.

Florian Zeller


Christophe Paviot
Ed.
0 p / 0 €
ISBN:
Last modified ondimanche, 26 avril 2009 14:54 Read 2209 times