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Nouvelles du Goncourt: Bernard Comment lauréat 2011
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Tout passe de Bernard Comment (Christian Bourgois éditeur) a obtenu le Goncourt de la nouvelle. L'accadémie ...

Le parfum des livres
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A l'heure où le débat sur le numérique envahit et affole le milieu de l'édition, le bibiophile - ...

Harry Potter, nouveau Satan?
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  Le diocèse catholique de Gliwice, en Pologne, a mis en garde ses fidèles contre la lecture ...

Un prix pas si discret
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La France compterait autant de prix littéraires que de jours de l'année, de villes ou de cours d'eau, ...

PPDA : des ventes plagiées ?
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  PPDA aussi bien que Hemingway ? Les chiffres des ventes de Hemingway, la vie jusqu’à l’excès ...

George Bush auteur de "crime novels"?
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Déplacer les volumes des mémoires de George Bush récemment parus dans la section "crime fiction" ...

palmarès des prix de saison
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Ainsi soient-ils. Les jurys des prix littéraires 2010 se sont (presque tous) prononcés et les lauréats ...

Un pont pour le Medicis
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C'est au tour du jury du prix Medicis de mettre au jour son palmarès de l'année 2010. A savoir: Maïlys ...

Mathias Enard : ceux qui l’aiment prendront le train

Le transsibérien, Mathias Enard l’a effectué il y a tout juste un an dans le cadre de l’année France-Russie, en compagnie de plusieurs autres écrivains et poètes français. Pour Zone Lire l'article

Faut-il lire Safran Foer ?

Carnivore, ichtyophage ou carnassier, pas question de changer d’assiette. Parce que Faut-il manger des animaux serait signé Jonathan Safran Foer ? Lire l'article

Pauline Klein en version originale

Mais qui est Alice Kahn ? Dans ce petit livre inclassable, entre récit, roman et fable, Pauline Klein élabore une variation fine et caustique autour du monde de l’art. Lire l'article

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02

Fév

2010

Voyage au bout des nuits de Nicolas Rey Imprimer
Écrit par Olivia Michel   
rey faceC'est un texte intime, peut-être même presque trop, que nous livre Nicolas Rey en cette rentrée 2010. Un roman qui tombe à pic pour les bonnes résolutions. Un léger passage à vide, c´est un peu l´enterrement d´une vie alcoolisée racontée par un auteur brillant par son cynisme, son élégance et un zeste de provocation.

Un léger passage à vide , c'est " du Nicolas Rey". Un Rey qui se livre à jeun et sans avoir besoin d'écrire sous l'emprise du plaisir artificiel. Ce n'est plus le même homme, puisqu'il dit lui-même vivre en ce moment sa "saison 2", mais c'est bien le même auteur, qui allie légèreté et gravité dans un ensemble émouvant.

Ce qui aurait pu être uniquement un récit de rehab est également un roman sur la déconstruction, le désamour, et l'espoir aussi. À la question : « pourquoi as-tu arrêté ? », l'auteur répond: « Je veux devenir clean pour que mon fils ne se retrouve pas face à une pierre tombale ou une épave le jour où il pourrait avoir besoin – éventuellement - d'un petit coup de main ». Françoise Sagan disait : « Je ne sais pas vraiment pourquoi on écrit. Je crois qu'on écrit pour trois ou quatre personnes qu'on aime et qui vous croient forte, et qui ne savent pas que, d'un mot, elles peuvent vous mettre à terre. » Nicolas Rey fournit une belle preuve de cet adage : écrire sa paternité, sauver sa peau, aiguiser sa plume.

Le bon, la littérature et le toxique : ménage à trois

Se pose inévitablement la question du récit autobiographique. Fausse question, finalement, car, où commence le romanesque et où la vérité? Si le mot littérature existe, c'est bien pour brouiller ces frontières. Libre au lecteur de décider. Le mentir vrai, un acte d'écriture assez courant chez nos écrivains trentenaires, est quoi qu’il en soir une belle façon de dépeindre, à travers ses propres maux, une époque, ses travers, sa facilité à passer du mauvais côté du plaisir, celui où l'on est dépendant de la drogue, de l'alcool, du sexe facile, de la bouffe et autres béquilles pour voir la vie plus rose et qui oscille entre le désir, le bon, le toxique...

On ne saurait se retenir de citer la quatrième de couverture d´Un léger passage à vide tant elle reflète bien la personnalité de cet auteur, taquin, touchant, tout en résumant l´acte même d´écrire : « Camarade lecteur, amie lectrice {...} Bon tu sais comment les choses se passent. Je ne vais rien t´apprendre. Entre notre date de naissance et notre date de décès, il y a quelques moments dingues, des mauvaises passes et puis tout le reste. J´ai retiré tout le reste pour t´offrir rien que des moments dingues et des mauvaises passes . »

Nicolas Rey
Un léger passage à vide
Éd. Au Diable Vauvert
181 p. – 17 €

 

 










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